Etape 5 : Et elle acheta un escalier vers le paradis

Refuge des Oulettes de Gaube - Refuge de Baysselance : 4 heures, 900m+ 700m-

La citation :
"Bonjour, Bonjour, Bonjour, Bonjour, ..."

Descriptif :

Un peu l'autoroute cette étape qui nous emmène vers le sommet de notre parcours, le petit Vignemale. Un groupe de belges et d'autres semblent avoir eu la même idée.

Topo :



La soirée :
Baisé et 421.

Etape 1 : Sécher et s'échauffer

Gavarnie - Bujaruelo : 5 heures, 900m+ 800m-

Descriptif :
Bonne mise en jambes.

Topo :

L'église de Gavarnier (1653m) est un départ tout trouvé pour la photo de départ.
Après 3 heures de marche dans la vallée de Pouey Aspé. Au sommet du port de Boucharo (puerto de Bujaruelo), on pourra observer une espèce de touriste assez rare à cette altitude (tongs, petites jupes). Ce passage étant accessible facilement depuis le col des Tentes pour ceux qui veulent grimper à la brèche.
Et zou, descente assez austère vers Bujaruelo (2 heures). C'est une petite aire aménagée assez fréquentée. Le refuge se situe juste à côté d'un camping où nous bivouaquames. Pour l'isolement on attendra un peu.
On était censé passer l'étape sous la pluie. Et franchement, vu l'orage de la veille, ca foutait les boules. Finalement, le ciel, bien que couvert, nous épargna presque toute la journée.

La soirée :
Pluvieuse et bruyante.
Le camping s'avère très propre et les sanitaires remarquables (douches chaudes à volonté), et la propriétaire baisaimable. Une chose est sûre, on est en Espagne : le repas est servi à 20h30, et mieux vaut avoir faim. Au menu : carbonara, salade de maïs, poulet frites, et pomme, en ... trente minutes chrono.
On avait pris soin de planter la tente suffisamment loin des sanitaires, où d'inquiétantes marres de boue étaient en train de prendre forme. Du coup, on était très proche d'un groupe de jeunes espagnols qui avaient décidé (sans doute un pari perdu) de faire la fête dans ce camping, ce soir là, malgré la pluie et le vent. Et... ils parlent fort les espagnols.

Etape 2 : "Una limonada Kas per favor"

Bujaruelo - Banõs de Panticosa : 7 heures, 1200m+ 900m-

La citation :
"Sac à dos trempé, pantalon trempé"

Descriptif :

On se souviendra des regards médusés des groupes de randonneur nous voyant partir courageusement sous les trombes d'eau. C'est finalement un assez bref mauvais moment à passer. Cette étape se résume en un somptueuse (sans doute) traversée de la vallée du Rio Ara (GR11 espagnol, appelé "la Senda"). La dernière partie de l'ascension qui mène au col et aux lacs de Bachimana est laborieuse, et la descente finale offre un spectacle étonnant sur Banõs la magnifique.

Topo :

On remonte le rio Ara, en suivant un large chemin que l'on trouve facilement après avoir retraversé le joli petit pont de pierre. Encore fallait-il traverser le pont. La journée se présente bien (malgré le déluge). Seuls quelques traversées de cascade s'avèrent délicates. L'ascension vers le col de Bachimana est la partie la plus hardue. C'est une succession de pierriers assez désagréables. De l'autre côté, il semble qu'il y ait des jolis lacs d'altitude. A vérifier dans des conditions moins nuageuses. Et l'on redescend vers Banõs. Banõs, qui était pour les uns un hameau désert, pour les autres un village de montagne de taille moyenne. Eh bien....

La soirée :
Bivouac impossible. On opte donc, contraints et forcés pour une nuit en refuge. On ne déplie même pas les tentes pour les sécher, trop impatient de démarrer une nouvelle partie de baisé. Le repas est succulent (soupe de lentilles, salade, poisson), accompagné d'un petit vin portuguais extraordinaire.
Bien évidemment, l'homme du couple espagnol qui partagea notre dortoir, était comme il se doit, un ronfleur hors pair.

Etape 3 : Le troisième jour, Dieu créa le soleil et il vit que cela était beau

Banõs de Panticosa - Refuge Wallon : 5 heures, 900m+ 700m-

La citation :
"Refuge wallon ? tout confort, douches chaudes, un vrai club ****"

Descriptif :

Pour cette étape qui marque notre retour en France, le sentier remonte le long d'un torrent, pour arriver vers les lacs de ... L'ascension vers le port du Marcaudau est assez facile. Au sommet, on aperçoit la vallée du même nom, bucolique au possible, et le refuge.

Topo :


La soirée :
Bivouac réglementé. En France, tous les refuges pyrénéens proposent une aire de bivouac à une centaine de mètres du refuge. En fait, il est interdit de bivouaquer hors de ces aires, et le montage des tentes ne peut avoir lieu qu'entre 19h et 9h. C'est raide. Surtout quand la température chute brutalement vers 10° à 18h. C'est encore plus raide quand le refuge est complet et ne peut nous proposer une table pour le diner. C'est encore plus raide quand on s'aperçoit qu'il n'y a pas de douche (ni chaude, ni froide) dans le refuge.
Du coup, on en profite pour faire un peu de lessive, on se lave dans le torrent (au savon de Marseille). Faut y rentrer, mais c'est moins dur qu'il n'y parait.
Et puis évidemment, avant et après avoir dévoré quelques tranches de pain de mie à 6€, quelques partis de baisé nous permirent d'attendre 20h pour nous coucher.

Etape 4 : Et quatre cassoulets, quatre !

Refuge Wallon - Refuge des Oulettes de Gaube : 5 heures, 900m+ 700m-

La citation :
""

Descriptif :

En raison de l'état des troupes (troupes se prononce "Benoit"), nous préférames changer notre plan de marche et supprimer l'ascension de la Grande Fache (au départ et à l'arrivée du refuge Wallon) pour écourter l'étape du jour suivant. En plus, le maigre diner de la veille est dans toutes les mémoires (à défaut des estomacs).

Topo :


La soirée :
Comme la veille, le bivouac se fait près du refuge.